Chez France Télévisions, l’ambiance est toujours aussi glaciale et certains journalistes sont appelés à voter une motion de défiance contre leur présidence. En effet, Delphine Ernotte, qui traque dans les économies au niveau des contrats précaires et les programmes serait particulièrement visée. De plus, beaucoup de travailleurs pointent du doigt le coût d’un encadrement qu’ils qualifient de pléthorique.
La source du conflit serait sans doute les 58 millions d’euros d’économies qui ont été demandés par l’État pour l’année 2018.
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Un coup de rabot en perspective
En ce moment, plusieurs journalistes se plaignent de leurs situations qui sont jugées largement précaires et qui pourraient être victimes d’un coup de rabot. Ils se plaignent aussi du fait qu’à France Télévisions les cadres sont nombreux et souvent inutiles. Par conséquent, il n’existe pas suffisamment de journalistes pour travailler sur le terrain.
D’ailleurs, il faut dire que la dénonciation du nombre pléthorique de cadres au sein de France télévision est une vieille chanson que connait par cœur la concurrence. Au niveau de l’entreprise, on a tendance à faire bloc face à toutes ces attaques. Cependant, avec la pression financière, les choses commencent à bouger et pourraient changer dans un avenir proche. Par ailleurs, les syndicats se sont joints à la critique avec une lettre des cadres demandant un rééquilibrage du ratio filière encadrement.
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Un plan de départ très coûteux
Le rapport de la Cour des comptes de 2016 avait déjà fini de mettre en lumière le problème de sur encadrement de France Télévisions. En effet, les magistrats financiers se sont rendu compte que le nombre de cadres parmi le personnel technique avoisinait les 79% au moment où seuls 26% des journalistes étaient affectés à des fonctions d’encadrement et de coordination. Une situation qui devrait changer sous peu, car ces positions hiérarchiques avaient une influence sur le salaire qui tournait autour de 982 millions d’euros en 2015. Ce qui représente un véritable boulet en temps de crise.
Les dépenses de structure
En attendant de pouvoir réaliser les économies projetées, il faudra d’abord se tourner sur les dépenses de structure. En ce sens, les contrats à durée déterminée et les programmes vont prendre un coup. Ce secteur sera particulièrement touché, car France Télévisions n’a pas les moyens de réaliser des économies sur d’autres secteurs, du moins pour le moment. Dans un secteur où la production de contenu est essentielle, le fait d’avoir des restrictions sur la production risque de plomber France Télévisions.