Maladie professionnelle ou accident de travail : les absents rarement remplacés

Maladie professionnelle ou accident de travail : les absents rarement remplacés

Il est connu que les employés ont rarement l’habitude de combler les gaps qui sont causés par l’absence d’un salarié dû à une maladie professionnelle ou à un accident de travail. Selon une étude publiée récemment, environ 13% des arrêts liés à des risques psychosociaux ont été reconnus comme étant des maladies professionnelles durant l’année 2017. Une politique de la chaise vide qui ne manque pas de faire parler dans les milieux syndicaux.

Environ 60% des employeurs sont concernés

Cette pratique est largement répandue en France. On considère d’ailleurs que c’est le pays où le plus d’employeurs y ont recours. En effet, une grande majorité d’employeurs, environ 60%, ne remplacent pas leurs salariés absents à la suite d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle. Selon cet avocat pour un accident du travail, ce taux n’était que de 40% des employeurs. Ce qui intrigue le plus, c’est qu’il n’y a pas vraiment de raisons pouvant expliquer cette politique de la chaise vide.

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Les personnes ayant réalisé l’enquête émettent l’hypothèse selon laquelle il y aurait un surcoût financier. Autre fait marquant, c’est que la plupart des entreprises qui ont été interrogées ont fait savoir que les arrêts maladie sont liés aux risques psychosociaux, notamment le stress, la dépression ou encore le burn-out.

D’ailleurs, à chaque fois qu’une entreprise a consenti à un remplacement, celui-ci a été définitif dans la majorité des cas.

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Les risques psycho-sociaux mis en avant

Lors risques psychosociaux sont considérés comme étant les principales causes d’un arrêt maladie. Toutefois, seulement 9% des cas identifiés ont pu être qualifiés d’accidents du travail. Il faut dire que les pathologies référencées ci-dessus ne sont pas considérées comme étant des maladies professionnelles. Par conséquent, elles doivent répondre à un certain nombre de critères, notamment le fait d’être lié au travail et surtout entraîner une incapacité permanente de travail d’environ 25%.

Enfin, nous avons les reclassements suite à un accident de travail ou à une maladie professionnelle qui ont diminué de 20% en 2017.

À noter, par ailleurs, que les accidents de travail sont à un taux particulièrement bas cette année. Ceci est sans doute dû au fait que les exigences de sécurité dans tous les secteurs d’activité ont été revues à la hausse. Cependant, la situation reste toujours préoccupante, notamment pour des secteurs comme celui des soins à la personne. Après une baisse globale en 2016, la tendance devrait être pareille en 2017.